Les stents sont des dispositifs métalliques utilisés en 1985 pour la première fois dans les artères périphériques afin de conserver la dilatation d’une artère rétrécie après une angioplastie. La procédure est la suivante : Le stent est positionné sur le ballon d'angioplastie dégonflé. Le ballon est ensuite gonflé au niveau de la zone artérielle rétrécie. Le stent empêche alors le retour élastique de la sténose. Le ballon est alors retiré et le stent reste en place.
 
Cette technique est  de plus en plus proposée pour traiter des artères rétrécies dans le cadre d’une artériopathie des membres inférieurs ou encore au niveau des artères coronariennes (cœur).  Mais les deux principales complications liées à la pose du stent sont la resténose (rétrécissement à nouveau)  et la thrombose (occlusion) due à la formation d'un caillot sanguin à l'intérieur même du stent.
Ces deux complications sont dues à l’altération des cellules endothéliales qui tapissent la paroi de l'artère suite à la pose du stent. Les cellules des parois artérielles perdent alors leur fonction anticoagulante et colonisent alors le stent en entraînant un rétrécissement progressif de l'artère pouvant aller jusqu’à son occlusion. Pour éviter ces deux complications, on prescrit un traitement anticoagulant dans l’attente de la cicatrisation de la paroi. Mais la  durée de la cicatrisation est variable d’un individu à l’autre. Actuellement, le traitement anticoagulant après la pause d'un stent est d’une durée d’un an. Afin de proposer un traitement plus ciblé, une startup française, Instent, créé en 2014 par Franz Bozsak, en collaboration avec Abdul Baraka de l’école polytechnique confectionne des stents avec des capteurs électroniques capables d’envoyer des informations sur le niveau de cicatrisation de la paroi artérielle, de façon à ce que le médecin puisse arrêter la prescription d’anticoagulants au moment opportun et non plus de manière empirique. Un premier prototype a été implanté avec succès chez l'animal en juillet 2015 et le premier essai clinique chez l'homme est prévu pour le début 2018.
 
Pour plus d’informations : http://www.instent.eu

​L’alimentation joue en effet un rôle important dans la prévention des jambes lourdes. Elle doit être riche en vitamines tonifiantes du système veineux (vitamine E) et des capillaires (vitamine PP) ainsi qu’en anti-oxydants (vitamine C et E, sélénium).

La vitamine PP : myrtille, cassis, groseilles, mures, levure de bière.

La vitamine E : les huiles végétales, le blé germé, les laitues, les céréales.

La vitamine C : les agrumes, les tomates, les épinards…

Le Sélénium : poissons, riz et pain complet.

On conseillera aussi les aliments riches en oligoéléments type zinc (huîtres, foie de veau) qui renforcent la qualité structurelle des tissus renforçant ainsi les parois des veines.
On privilégiera aussi les aliments riches en calcium (produits laitiers, légumes verts, et des fruits comme les cassis ou le kiwi), en cuivre (banane, avocat, raisin), en magnésium (chocolat, fruits secs).
La consommation d’oméga-3 est conseillée car elle a des effets favorables sur l’ensemble du système circulatoire.
Les oméga-3 : Il existe des oméga 3 d'origine végétale et d'origine marine. Les premiers sont présents dans les huiles de colza, de noix, de soja ou bien entendu dans les margarines qui contiennent ces huiles végétales. L’oméga 3 d'origine marine est présent dans le poisson, en particulier dans les poissons gras tels que le maquereau, le hareng, ou le saumon.
On déconseille les aliments trop industriels, les sucres raffinés et les graisses cuites.

4 astuces contre la cellulite
 
1ère astuce : Reconnaître son type de cellulite pour envisager les soins les plus appropriés.
 
La cellulite concerne 9 femmes sur 10. Il est important de savoir quel est votre type de cellulite. Il existe en effet trois types, une cellulite aqueuse, adipeuse et fibreuse.
La cellulite aqueuse ou infiltrée est en lien avec ce qu’on appelle la « rétention ». Elle est souvent  liée à une mauvaise circulation. A côté de l’aspect peau d’orange très apparent, on visualise des petites veines. Ce type est associé à la sensation d’avoir les jambes gonflées.
La cellulite adipeuse est souple et son pincement met en évidence l’aspect peau d’orange.
La cellulite fibreuse est une cellulite ancienne devenant de plus en plus dure au toucher jusqu’à devenir douloureuse.
 
2 ème astuce : Adapter son alimentation
Augmentez la ration de protéines.
Supprimez les mauvaises graisses et privilégiez celles d’origine végétale.
En cas de cellulite aqueuse, il faut absolument limiter l’apport en sel.
Limitez la consommation d’aliments caloriques le soir.
Supprimez les sucres raffinés (au dessus de 70 d’IG) qui augmentent le volume des cellules graisseuses.
Faites une cure d’antioxydants (vit C par exemple).
 
3ème astuce : Masser les zones concernées
Le massage est très efficace pour lutter contre tous les types de cellulite au mieux avec une crème anticellulite.
 
4ème astuce : Il faut bouger !
Piscine, aquabike, gym aquatique, il faut s’organiser pour y aller deux fois par semaine. Tous les sports aquatiques permettent d’agir sur toutes les formes de cellulite.
Certains exercices musculaires sont nécessaires pour raffermir l’arrière et la face externe des cuisses, mais aussi les fesses.
Pour muscler l’arrière des cuisses : Couchée à plat, levez une jambe à la verticale, l’autre pliée et soulevez votre dos sans bouger la position des jambes. A faire 20 fois, deux à trois fois par semaine.

Pour muscler la face externe des cuisses : Allongez-vous sur le côté, les jambes légèrement fléchies. Levez une jambe en vérifiant qu’elle soit bien parallèle à la jambe qui reste au sol. Faites 2 séries de 20, puis changez de jambe.

Pour modeler les fesses : Assise le dos bien droit, les jambes tendues, vous avancez en effectuant des petits mouvements d’une fesse sur l’autre en basculant le poids du corps en fléchissant la jambe opposée. A faire 20 fois, deux à trois fois par semaine.
 
 
 

​Voilà un sport qui fait fureur outre-Atlantique. On connait le vélo elliptique en salle de sport. Il s’agit d’une machine  disposant  de deux grandes pédales rattachées à deux poignées arrivant à hauteur des épaules. Les pédales suivent le mouvement d'une ellipse tandis que les poignées bougent d'avant en arrière, comme sur un rameur. Voilà qu’il existe maintenant une possibilité de faire de l’elliptique non plus de manière statique mais en parcourant un paysage à la manière d’un vélo. L’intérêt pour les jambes c’est de réaliser un travail musculaire sur les fessiers, les cuisses, les mollets en douceur sans à-coups brutaux ni traumatismes articulaires. Il favorise également le maintien d’une bonne posture en renforçant les muscles dorsaux et abdominaux. Voilà un exercice à recommander pour vos jambes et qui entraîne en plus une forte dépense calorique. 

Docteur, quelle crème anticellulite  me conseillez-vous? 
Voilà une question que l’on me pose plusieurs fois par jour à l’approche de l’été. Tout d’abord, il est utile de préciser qu’il n’y a pas de crème miracle. C’est la combinaison d’une bonne hygiène de vie avec une alimentation équilibrée (pauvre en graisses), des exercices musculaires appropriés et de quelques règles d’applications des crèmes anti-cellulites qui vont vous permettre d’obtenir des résultats sur la fameuse peau d’orange. 
Tout d’abord comment agissent ces crèmes ? 
Grâce à des principes actifs dont le plus connu est la caféine, ils essayent de favoriser la libération des graisses des cellules adipeuses. A l’image du sport qui favorise la réduction du stockage des graisses en augmentant leurs libérations pour apporter une énergie  suffisante au cours de l’effort musculaire. 
Quelle crème choisir ? 
La plus dosée en caféine (au minimum 5%). Certains principes actifs comme la forskoline qui agit comme la caféine sont intéressants ou encore des extraits d’algues marines comme la Coralline. 
A quel moment appliquer la crème ? 
L’idéal c’est de l’appliquer quelques minutes avant un exercice sportif et  immédiatement après en massant bien les zones qu’on a envie d’affiner pendant cinq bonnes minutes. L’application de la crème doit être rythmée par la réalisation quotidienne d’exercices de renforcement musculaire. 
Pour quelle durée? 
Idéalement toute l’année ou au minimum pendant 3 mois. 

Le syndrome des jambes sans repos c’est quoi au juste ?
​
Voilà un drôle de nom pour un syndrome, mais qui peut être source d’une véritable gêne au quotidien. Ce syndrome se manifeste par un inconfort dans les jambes à type de gênes, voire de picotements, ou encore de sensations de brûlure, dont l’intensité varie beaucoup d’une personne à l’autre. Ces sensations désagréables surviennent au repos et sont partiellement soulagées en bougeant les jambes. Pendant des années, les patients souffrant de ce syndrome, attribuaient faussement leurs symptomatologies à un problème veineux et essayaient toutes sortes de traitements pour la circulation sans effet notoire. Il s’agit donc d’un problème neurologique qui touche 10% de la population et qui peut être très sévère dans 3% des cas. Dans la majorité des cas, on ne retrouve pas de cause, on parle de syndrome idiopathique. Parfois, on retrouve une carence en fer ou en acide folique qu’il suffit alors de corriger pour que les symptômes disparaissent. Il existe des médicaments dopaminergiques qui miment l’action de la dopamine que l’on prescrit quand les symptômes sont sévères entraînant des insomnies 2 à 3 fois par semaine. Mais ces traitements comportent des effets indésirables comme des nausées ou vomissements même s’ils sont prescrits à des doses plus faibles que dans la maladie de Parkinson. Reste que l’on peut conseiller pour soulager les symptômes de bouger les jambes lorsque l’on en ressent le besoin, ou de ne pas tenter de réprimer l’envie de bouger les jambes et de pratiquer des petits exercices d’étirements en finissant par un auto-massage des jambes le soir avant d’aller se coucher.
 

La vitamine E est la vitamine par excellence du système veineux. Elle existe sous 8 formes différentes dans l’organisme mais la forme la plus présente est l’alpha-tocophérol. Sa forte activité anti-oxydante permet de neutraliser les radicaux libres en empêchant l’oxydation des tissus. Il est utile de rappeler que chez les fumeurs, le stress oxydatif étant beaucoup plus présent, la consommation de vitamine E est donc à privilégier. Plusieurs études récentes ont montré la présence en excès de radicaux libres dans le sang des veines variqueuses, mais aussi  dans les tissus du derme et de l’hypoderme des patients présentant une insuffisance veineuse évoluée.
On recommande de consommer 15 mg de vitamine E (équivalent d’alpha-tocophérol) par jour.  
Où trouve-t-on la vitamine E ?
​ Principalement dans les huiles végétales (huile de germe de blé, une cuillère à soupe contient 20 mg de vitamine E, une cuillère à soupe d’huile de tournesol contient 6 mg de vitamine E) ou encore une poignée d’amandes (équivalent de 40g)  contient entre 10 et 15 mg de vitamine E.