Qu’en est-il du risque de phlébites lors de la mise en route d’un traitement hormonal de la ménopause (THM) ?
Le traitement hormonal de la ménopause (THM) est composé de l’association d’estrogènes et de progestérone. Il est administré par voie orale ou transdermique, et de manière continue ou séquentielle. Il a longtemps été considéré comme un bon moyen de prévention du risque cardio-vasculaire, mais en 2002, les données issues de la Women Health Initiative (WHI) et de la Heart and Estrogens/progestin Replacement Study (HERS), ont remis en cause cette idée, en prétendant que le THM augmentait le risque de complication cardiovasculaire. Qu’en est-il du risque de phlébites?
Les dernières études notamment celles d’équipes françaises (ESTHER et E3N) ou encore l’étude plus récente de Vinogradova publiée dans le BMJ en 2019 montrent que le risque dépend du mode d’administration des estrogènes. L’ estradiol naturel par voie transdermique n’augmente pas le risque veineux thromboembolique contrairement aux œstrogènes par voie orale dont le risque relatif est de l’ordre de 2. La progestérone micronisée de son côté n’augmente pas le risque par rapport aux progestatifs de synthèse. L’innocuité de la voie transdermique des estrogènes est de plus en plus confirmée, mais il faut garder à l’esprit que quel que soit le type de THM, il est nécessaire que le médecin prescripteur évalue avec minutie les facteurs de risques vasculaires pour proposer une solution parfaitement adaptée à chaque femme.
Pour en savoir plus:
Guide pratique de la maladie veineuse thromboembolique, Synthèse des recommandations les plus récentes, Dr Ariel Toledano, Préface du Pr Ismail Elalamy, éditions Med Line.
http://www.med-line.fr/catalogue/guide-pratique-de-la-maladie-veineuse-thromboembolique/
https://www.bmj.com/content/364/bmj.k4810
Le traitement hormonal de la ménopause (THM) est composé de l’association d’estrogènes et de progestérone. Il est administré par voie orale ou transdermique, et de manière continue ou séquentielle. Il a longtemps été considéré comme un bon moyen de prévention du risque cardio-vasculaire, mais en 2002, les données issues de la Women Health Initiative (WHI) et de la Heart and Estrogens/progestin Replacement Study (HERS), ont remis en cause cette idée, en prétendant que le THM augmentait le risque de complication cardiovasculaire. Qu’en est-il du risque de phlébites?
Les dernières études notamment celles d’équipes françaises (ESTHER et E3N) ou encore l’étude plus récente de Vinogradova publiée dans le BMJ en 2019 montrent que le risque dépend du mode d’administration des estrogènes. L’ estradiol naturel par voie transdermique n’augmente pas le risque veineux thromboembolique contrairement aux œstrogènes par voie orale dont le risque relatif est de l’ordre de 2. La progestérone micronisée de son côté n’augmente pas le risque par rapport aux progestatifs de synthèse. L’innocuité de la voie transdermique des estrogènes est de plus en plus confirmée, mais il faut garder à l’esprit que quel que soit le type de THM, il est nécessaire que le médecin prescripteur évalue avec minutie les facteurs de risques vasculaires pour proposer une solution parfaitement adaptée à chaque femme.
Pour en savoir plus:
Guide pratique de la maladie veineuse thromboembolique, Synthèse des recommandations les plus récentes, Dr Ariel Toledano, Préface du Pr Ismail Elalamy, éditions Med Line.
http://www.med-line.fr/catalogue/guide-pratique-de-la-maladie-veineuse-thromboembolique/
https://www.bmj.com/content/364/bmj.k4810